« lewjab n wassen » parmi l'une des meilleurs chansons chantée par Zerrouki Allaoua enregistrée les environs 1959
wacu n lewjab n wass-a
A yul-iw ḥzen
Yeweḍ-d lexbeṛ ar taddart
di tajmaɛt imi it -d sersen
alwaɛd ṛebbi
sufɣen-d lɣaci at ɛeqlenest….
Est dédié
à ouallam seddik (Seddik At Ali) une grande figure de la révolution algérienne
dans la région d’At ɛidel (rive droite de la Soummam, Bejaia) né à Tacheouft (Bouhamza)
un homme que tout le monde respectait et aimait, tombé au
champ d’honneur avec l’un de ses frères et son fils le 03 juillet 1958 lors
d’une embuscade à Tighaziwine à Amalou Sidi Yahia.
Après cela l’armée française a ramené les trois corps
à « Tajmaath » du village Akourma commune d’Amalou et a fait sorti les habitants par force pour
qu’ils identifient les corps et quand ils ont su que c’était le grand Seddik
Ouallem (Seddik Ath Ali) tout le monde a pleuré et la tristesse a régné dans
les cœurs et dans tous les villages de la région
Quand le
chanteur Zerrouki Allaoua a appris la nouvelle en France, il a pleuré et
transformé sa tristesse en un poème
chanté dans l’istikhbar de sa fameuse chanson « Lewjab n wassen »
Le 1er couplet :(couplet répété)
a ṭṭiṛ iw safeṛ safeṛ
a ṭṭiṛ safeṛ safeṛ
abrid ik ar leqbayel
nadi idurar d swaḥel
awiyi-d lexbeṛ n lbaz
i-ɛmiruc anda yemṭel….
Dédié à Amirouche tombé aux champs d'honneur en 1958
Le 2eme couplet :
a ttiṛ iw safeṛ w-aɛjel
di lḥawa awwi amecwaṛ
abrid ik ar at ɛidel
sellem iyi f sadat lehraṛ
ɛeddi d ubrid n saḥel
ar umalu aten-ttafeḍ din
a sidi aḥmed uyaḥya
llah yenṣeṛ lmuǧahidin
Là ,il a chanté sa tribu, son village et les martyrs de sa région.
Enfin dans le dernier refrain
La ou il a remplacé l’expression « ɛmiruc leɛyun n ṭṭiṛ » par : « lɛarbi d ɛzeyez d muḥand sɣir » qui sont ses trois amis au village Akourma (les trois Chenna) tombés aux champs d’honneur le même jour dans la région nommé « saḥel » à Amalou
ayakal ur t-nettɣeyiṛ
lɛarbi d ɛzeyez d muḥand sɣir
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