mardi 4 septembre 2012

Methia Arezki, le rossignol à la voix suave et envoûtante


Methia Arezki est un chanteur compositeur au talent avéré qui a déjà à son actif plusieurs succès. Il a vu, la semaine passée, son palmarès enrichi par l’obtention du « prix de la meilleure voix » décerné par le jury de la 4° édition du festival de la chanson Amazighe, organisé, en hommage à Abdelouhab Abdjaoui, par la direction de la culture de Béjaia du 08 au 13 septembre 2011. Methia a participé à cet événement avec le groupe « La relève Kabyle », dont il est membre fondateur et chanteur. Il a interprété deux chansons qui ont ému le public présent. Themzi, l’une de ses chansons à succès et Rabi lahnin de feu Allaoua zerrouki. Né le 26 octobre 1974 à Takaatz, dans la commune de Seddouk, ce chanteur a une voix suave et envoûtante, qui berce les cœurs et qui ressemble beaucoup à celle de feu Allaoua Zerrouki. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il aime interpréter les chansons de ce dernier. « Allaoua Zerrouki n’était pas seulement un grand chanteur qui a inscrit en lettres d’or son nom dans l’échiquier de la chanson algérienne, mais aussi un vrai nationaliste qui aimait son pays, chose prouvée dans ses chansons. Comme ma voix ressemble beaucoup à la sienne, des gens m’ont conseillé d’interpréter ses chansons, ce que je fais d’ailleurs pour les remettre au goût du jour et les immortaliser », a-t-il dit. « J’ai appris à jouer de la guitare dés mon jeune âge. Avec mes camarades, je sortais au champ pour fredonner des mélodies. J’étais vraiment ébahi quand, il y 7 ans, en 2004, lors d’un gala qui a eu lieu au village, le public me réclamait alors que j’étais là, dans la foule, en tant que spectateur. C’était un immense plaisir pour moi de monter sur scène malgré le trac. Le public m’a vite mis à l’aise par ses ovations. Depuis, j’aime me produire sur scène », a-t-il ajouté. Promu à un bel avenir, il a à son actif plusieurs couronnements qui lui ouvrent la voie pour aller loin. « J’ai participé, en 2008, au festival de la chanson Amazighe de Béjaïa où j’ai obtenu le 1e prix de la chanson folklorique. J’ai récidivé, en 2009, en participant au festival national de la chanson algérienne à Oued Amizour où j’ai aussi décroché le premier prix en interprétant la chanson de mon idole, feu Allaoua Zerrouki, Athassekourth iferkagh rabi ournélouth. Je suis encore aux anges, car je viens de décrocher le prix de la meilleure voix lors de la 4e édition du festival de la chanson Amazighe de Béjaïa qui vient juste de se terminer et où j’ai eu l’immense plaisir de côtoyer des monstres de la chanson kabyle, ceux qui nous ont tracé la voie, comme Da Kamal Hamadi et consorts. J’ai travaillé avec Boudjemaâ Agraw dans l’élaboration de son dernier CD. J’ai chanté avec lui dans des galas et je lui ai aussi fais la chorale», a-t-il abondé en concluant que son objectif du moment reste la sortie de son futur Album dont les préparatifs vont bon train. Bonne chance l’artiste

Source:L.Beddar  Dépêche de Kabylie (le 28 Septembre 2011)

 

1 commentaire:

yas a dit…

une phrase qui m'a beaucoup touché comme sa voix d'ailleur,et me fait voyager dans le passé. Je me rappelerai toujours de ces sorties dans les champs et cet amour que portait notre arezki pour chanter et jouer de la guitare. Fiers de toi tonton... contre voix de créteil.