mercredi 8 août 2012

Abdelouhab Messaoud une grande figure révolutionnaire d'Amalou


Abdelouhab Messaoud une  grande figure révolutionnaire de la commune d'Amalou



Issu d'une famille noble qui a beaucoup donné pour la région dans le domaine de l'éducation et du savoir le Moudjahid Abdelouhab Messaoud est né en 1939 au village Ikherchouchen commune d'Amalou,il est nourri de la culture et éducation musulmane ,en effet il a fréquenté la zaouïa Sidi Ahmed Ouyahia ,

 Il a rejoint l'armée de libération national en 1956,et en 1957 il a été engagé en qualité de Djoundi dans la katiba des combattant activant a la région de At Abasse a la wilaya III .Apres deux langue années il a été désigné en 1959 comme responsable politique dans la région de Ath Aidel ; puis suite a une dénonciation, les autorités coloniales ont réussi a l'arrêter en 1961 en compagnie de 3 autres a savoir : Bedreddine Mouloud, Chenna Ahcen ,Ait Abdelmalek Malek.

 Apres sont arrestation, il a été transféré a la prison de Kasr Ettir (Kasr El Abttal actuellement) a Setif

Libéré en 1962 il rejoint les rangs de l'armée national populaire (ANP) dés l'indépendance ou il a exercé plusieurs fonctions militaires

Il quitta l'armée dans les débuts des années 1980, le dernier poste qu'il a assumé fut celui de secrétaire de wilaya dans l'organisation des Moudjahidine de wilaya de Bejaia

Il s'est éteint le 8 Mars 2001 a l'âge de 62 ans il a été enterré dans son village natal Ikherchouchen

Source : Écrit par Farouk Belhabib Journal L'indépendant .


La chanteuse Thamila (fille d'Amalou)


"THAMILA" de son vrai nom  Nouara CHENNA   est née en 1939 à Akourma commune d'Amalou dans la région de Bédjaïa. Elle perd ses parents alors qu'elle n'a pas encore dix ans. Son père émigre en France avant la deuxième guerre mondiale. Sa mère doit se battre avec sa belle-mère qui n’entend pas respecter sa position de mère au sein de la structure familiale. C’est ainsi que naissent différents heurts et malentendus et la mère de Nouara quitte le village du vivant même de son époux pour gagner sa vie. Nouara est l’aînée et elle hérite, malgré elle, du comportement révolté de sa mère. À peine sortie de l'adolescence, elle est prise en charge par ses tantes paternelles qui agissent tantôt en protectrices, tantôt en gardiennes de l'ordre masculin. Ce sont elles qui la donnent en mariage et la poussent à divorcer le moment venu. Le jeu du mariage et du divorce commence très tôt pour la jeune femme. Dès l'âge de douze ans, dit-elle, elle entre dans le cycle infernal des mariages ratés, dont certains sont dus au caractère effronté de la jeune femme et d'autres au fait qu'elle n'est pas pleinement femme dans la mesure où elle n'a pas pu avoir d'enfants. À cette «anomalie», s'ajoute le poids de l'exil forcé. Pour des raisons matérielles, elle a suivi ses différents époux en France.L'exil est un fardeauMa solitude aussiLa mauvaise compagnie dont je suis affubléeMe dégoûte (Esseulée) C'est en France que Nouara apprend l'existence de modes d'expression différents de ceux de la société traditionnelle et qu'elle opte pour les modes de transcription modernes. Car elle découvre l'école à l'âge adulte et fait d'elle-même le cheminement pour acquérir l'instrument nécessaire à sa survie : l'écriture qui lui permettra de transcrire ses poèmes. Mais elle ne s'arrête pas là ; elle effectuera une démarche particulière en s'adressant à une femme anthropologue, proche d'elle par la culture, pour lui transmettre son savoir. Comme pour de nombreuses femmes, ce sont les moments fondateurs de sa vie qui vont ressortir dans ses vers. En premier lieu l'injustice première qui la prive de l'amour de ses parents, en particulier de l'affection de sa mère disparue très tôt :J'avais dix ansLorsque mère disparutMe laissant seule avec mon frère (Ma mère m'a laissée)Dans son groupe d'origine, les hiérarchies sont clairement définies : une fille abandonnée d’abord par son père puis par sa mère alors qu’elle était encore enfant n'a pas la même position sociale (c'est le cas de l'auteur) qu'une fille qui a un père. Ce thème revient comme un leit-motiv dans ses vers :Père tu m'as reniéeComme si je n'étais pas ta filleMère, de moi tu t'es déchargéeTu n'as laissé aucune traceJe ne connaissais pas encore la vieLorsque vous m'avez abandonnéeVous m'avez laissée dans les larmesAlors que j'étais dans l'innocenceVotre cœur n'a pas tressailliVous n'aviez pas craint le SeigneurJe sais que ma complainte est justePuisque je suis de votre sangVous m'avez laissé orpheline (poème 296)À ce handicap de départ s'en ajoute un autre : elle n'a pas d'enfant. Nouara le vit comme une injustice, une soumission aux aléas du destin. Elle fait parler les autres femmes qui, directement ou indirectement, la qualifiaient d'arbre desséché, de bouc solitaire, lorsque elle se rendait à la fontaine(tala) ou aux champs (lexla). Même si Nouara vit en France, sa vision est restée celle d'une femme kabyle n'aspirant qu'à répondre à son devoir de femme et d'épouse accomplie. Plus d'une dizaine de poèmes sont consacrés à ce thème. En voici un extrait :Si j'avais un enfantCe serait un jardin de bonheurJe lui ferais une maisonEt je n'aurais point de souciIl égaierait mon cœurMais la chance m'a vouée à l'abandon. Elle s'en est alléeEt a effacé la trace de ses pasSi je n'étais pas stérileJe ne divorcerais pointEt ne me séparerais pas de l'aiméJ'aurais fondé un nid d'amourMais ce n'est point de ma fauteCar traître est mon destin (poème 297) L'autre point nodal de sa vie concerne sa relation avec les hommes qui ne peuvent être ici que des maris le plus souvent imposés :J’eus un mariage de contrainteTel est mon destinSept ans aprèsLa vie est pour nous deux Amère (Tel est mon destin)Dans l'émigration, où le groupe se transforme tout en gardant les mêmes moyens de contrôle que dans la société traditionnelle, Nouara aura à se situer par rapport aux différents maris (elle s'est mariée cinq fois) : J'ai voulu rencontrerL'âme sœurL'aimerEt vivre avec elleMais j'ai échouéEt tout s'est écrouléEmportant mes espoirs, mes chimèresLa vie m'a joué un mauvais tour. (Poème inédit)Elle doit aussi se situer dans un univers strictement féminin où les positions des femmes sont définies par le statut des époux et par celui que confère la maternité. Ces différents mariages l'ont amenée à affronter belles-sœurs et belles-mères souvent cruelles.Il serait cependant faux de croire Nouara enfermée dans ses problèmes. Elle s'intéresse à tout ce qui touche son monde : la revendication culturelle et identitaire, l'immigration, les événements politiques qui concernent son pays : Octobre 88 et les événements récents. La trajectoire de cette femme est très significative ; elle permet de saisir sur le vif la création par les agents de modes de production modernes lorsqu'ils se trouvent hors de leur espace «naturel» d'activité Nouara est née en 1939 à Amalou dans la région de Bédjaïa. Elle perd ses parents alors qu'elle n'a pas encore dix ans. Son père émigre en France avant la deuxième guerre mondiale. Sa mère doit se battre avec sa belle-mère qui n’entend pas respecter sa position de mère au sein de la structure familiale. C’est ainsi que naissent différents heurts et malentendus et la mère de Nouara quitte le village du vivant même de son époux pour gagner sa vie. Nouara est l’aînée et elle hérite, malgré elle, du comportement révolté de sa mère. À peine sortie de l'adolescence, elle est prise en charge par ses tantes paternelles qui agissent tantôt en protectrices, tantôt en gardiennes de l'ordre masculin. Ce sont elles qui la donnent en mariage et la poussent à divorcer le moment venu. Le jeu du mariage et du divorce commence très tôt pour la jeune femme. Dès l'âge de douze ans, dit-elle, elle entre dans le cycle infernal des mariages ratés, dont certains sont dus au caractère effronté de la jeune femme et d'autres au fait qu'elle n'est pas pleinement femme dans la mesure où elle n'a pas pu avoir d'enfants. À cette «anomalie», s'ajoute le poids de l'exil forcé. Pour des raisons matérielles, elle a suivi ses différents époux en France.L'exil est un fardeauMa solitude aussiLa mauvaise compagnie dont je suis affubléeMe dégoûte (Esseulée) C'est en France que Nouara apprend l'existence de modes d'expression différents de ceux de la société traditionnelle et qu'elle opte pour les modes de transcription modernes. Car elle découvre l'école à l'âge adulte et fait d'elle-même le cheminement pour acquérir l'instrument nécessaire à sa survie : l'écriture qui lui permettra de transcrire ses poèmes. Mais elle ne s'arrête pas là ; elle effectuera une démarche particulière en s'adressant à une femme anthropologue, proche d'elle par la culture, pour lui transmettre son savoir. Comme pour de nombreuses femmes, ce sont les moments fondateurs de sa vie qui vont ressortir dans ses vers. En premier lieu l'injustice première qui la prive de l'amour de ses parents, en particulier de l'affection de sa mère disparue très tôt :J'avais dix ansLorsque mère disparutMe laissant seule avec mon frère (Ma mère m'a laissée)Dans son groupe d'origine, les hiérarchies sont clairement définies : une fille abandonnée d’abord par son père puis par sa mère alors qu’elle était encore enfant n'a pas la même position sociale (c'est le cas de l'auteur) qu'une fille qui a un père. Ce thème revient comme un leit-motiv dans ses vers :Père tu m'as reniéeComme si je n'étais pas ta filleMère, de moi tu t'es déchargéeTu n'as laissé aucune traceJe ne connaissais pas encore la vieLorsque vous m'avez abandonnéeVous m'avez laissée dans les larmesAlors que j'étais dans l'innocenceVotre cœur n'a pas tressailliVous n'aviez pas craint le SeigneurJe sais que ma complainte est justePuisque je suis de votre sangVous m'avez laissé orpheline (poème 296)À ce handicap de départ s'en ajoute un autre : elle n'a pas d'enfant. Nouara le vit comme une injustice, une soumission aux aléas du destin. Elle fait parler les autres femmes qui, directement ou indirectement, la qualifiaient d'arbre desséché, de bouc solitaire, lorsque elle se rendait à la fontaine(tala) ou aux champs (lexla). Même si Nouara vit en France, sa vision est restée celle d'une femme kabyle n'aspirant qu'à répondre à son devoir de femme et d'épouse accomplie. Plus d'une dizaine de poèmes sont consacrés à ce thème. En voici un extrait :Si j'avais un enfantCe serait un jardin de bonheurJe lui ferais une maisonEt je n'aurais point de souciIl égaierait mon cœurMais la chance m'a vouée à l'abandon. Elle s'en est alléeEt a effacé la trace de ses pasSi je n'étais pas stérileJe ne divorcerais pointEt ne me séparerais pas de l'aiméJ'aurais fondé un nid d'amourMais ce n'est point de ma fauteCar traître est mon destin (poème 297) L'autre point nodal de sa vie concerne sa relation avec les hommes qui ne peuvent être ici que des maris le plus souvent imposés :J’eus un mariage de contrainteTel est mon destinSept ans aprèsLa vie est pour nous deux Amère (Tel est mon destin)Dans l'émigration, où le groupe se transforme tout en gardant les mêmes moyens de contrôle que dans la société traditionnelle, Nouara aura à se situer par rapport aux différents maris (elle s'est mariée cinq fois) : J'ai voulu rencontrerL'âme sœurL'aimerEt vivre avec elleMais j'ai échouéEt tout s'est écrouléEmportant mes espoirs, mes chimèresLa vie m'a joué un mauvais tour. (Poème inédit)Elle doit aussi se situer dans un univers strictement féminin où les positions des femmes sont définies par le statut des époux et par celui que confère la maternité. Ces différents mariages l'ont amenée à affronter belles-sœurs et belles-mères souvent cruelles.Il serait cependant faux de croire Nouara enfermée dans ses problèmes. Elle s'intéresse à tout ce qui touche son monde : la revendication culturelle et identitaire, l'immigration, les événements politiques qui concernent son pays : Octobre 88 et les événements récents. La trajectoire de cette femme est très significative ; elle permet de saisir sur le vif la création par les agents de modes de production modernes lorsqu'ils se trouvent hors de leur espace «naturel» d'activité


Malha chanteuse kabyle "A yifaggeggen uzetta"