jeudi 15 novembre 2012

La chanson Lewjab n Wassen :"hommage à nos martyrs"


« lewjab n wassen » parmi l'une des meilleurs chansons chantée par Zerrouki Allaoua enregistrée les environs 1959

 

L'istikhbar (prélude) la ou il a chanté:

wacu n lewjab n wass-a

A yul-iw ḥzen

Yeweḍ-d lexbeṛ ar taddart

di tajmaɛt imi it -d sersen

alwaɛd ṛebbi

sufɣen-d lɣaci at ɛeqlenest….

 

Est dédié à ouallam seddik (Seddik At Ali) une grande figure de la révolution algérienne dans la région d’At ɛidel (rive droite de la Soummam, Bejaia) né à Tacheouft (Bouhamza) un homme que tout le monde respectait et aimait, tombé au champ d’honneur avec l’un de ses frères et son fils le 03 juillet 1958 lors d’une embuscade à Tighaziwine à Amalou Sidi Yahia.

Après cela l’armée française a ramené les trois corps à « Tajmaath » du village Akourma commune d’Amalou  et a fait sorti les habitants par force pour qu’ils identifient les corps et quand ils ont su que c’était le grand Seddik Ouallem (Seddik Ath Ali) tout le monde a pleuré et la tristesse a régné dans les cœurs et dans tous les villages de la région

Quand le chanteur Zerrouki Allaoua a appris la nouvelle en France, il a pleuré et  transformé sa tristesse en un poème chanté dans l’istikhbar de sa fameuse chanson « Lewjab n wassen »

Le 1er  couplet :(couplet répété)

a ṭṭiṛ iw safeṛ safeṛ

a ṭṭiṛ safeṛ safeṛ

abrid ik ar leqbayel

nadi idurar d swaḥel

awiyi-d lexbeṛ n lbaz

i-ɛmiruc anda yemṭel….

 
Dédié  à Amirouche  tombé aux champs d'honneur en 1958

 

Le 2eme couplet :

a ttiṛ iw safeṛ w-aɛjel

di lḥawa awwi amecwaṛ

abrid ik ar at ɛidel

sellem iyi f sadat lehraṛ

ɛeddi d ubrid n saḥel

ar umalu aten-ttafeḍ din

a sidi aḥmed uyaḥya

llah yenṣeṛ lmuǧahidin

Là ,il a chanté sa tribu, son village et les martyrs de sa région.

 

Enfin dans le dernier refrain 

La ou il a remplacé l’expression « ɛmiruc leɛyun n ṭṭiṛ » par : « lɛarbi d ɛzeyez d muḥand sɣir » qui sont ses trois amis au village Akourma (les trois Chenna) tombés aux champs d’honneur le même jour dans la région nommé « saḥel » à Amalou

 

ayakal ur t-nettɣeyiṛ

lɛarbi d ɛzeyez d muḥand sɣir

 

 

 

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